The End
Encore une saint valentin qui défile hâtivement. Encore une saint
valentin ou je suis esseulé, sur les
draps délavés des bourres tachées. Aujourd'hui,
je ne m'en soucie plus. Par les arômes lèses d'une existence piètre, je dénombre les désolations avec mes doigts. Des doigts flétris par les détritus de toutes
leurs cigarettes. Est ce mon squelette endiguant
la poussière de mes haleines sous ma misère? J'enfièvre cette même cigarette, et
je compte encore une fois. Je compte mes afflictions que je solde onéreusement,
parfois même avec mon sang. Malgré mes
efforts, Mes esprits demeurent tristes, sous les flots de mon cœur brûlé qui ne valse plus. De mes
divorces altérés par les dures besognes, aux infidélités suppliciées de toutes mes putains, je suffoque aux feintes
de l'amour. Qui mérite réellement mes amours? Qui parmi vous? Je n'ai plus d'amour à allouer sous les massifs obscures de l'éternité. A ma table, soûle et grisé, je préfère
encore escorter mes chopes de Whisky, afin d'y déceler mes réminiscences pour
une soirée. Je cherche dans ma mémoire pervertie des moments parmi des hommes,
ou j'étais bien heureux. Au soleil, délogez
moi, comme vous toutes, je n'ai plus d'affection à mendier.
Que votre grâce brade les réalités de ma putaine de vie dépitée. Qui est véritablement amoureux dans cette société
névrosée? Chaque jour était mon valentin
faussé. Sous les houles de nos ferveurs,
je pétrissais leurs gorges de mes semences souillées, alors qu'elles saturaient
mes imaginations par leurs jouissances maculées, et un déshonneur rouge. Rouge et parfois suprême. Elles chérissaient ma verge suave, s'élargissant
subtilement sous les éminences des dunes.
Elles soufflaient de plaisir comme toutes les cheminées aux cheveux noircis
que j'ai méprisé un jour. Mais je crispe
de grisaille en pensant à tout l'argent que j'ai déboursé
de mes cavités. Un sac Chanel, un parfum de vanille, un pénombre stérile, aux désespoirs
qu'elles équivalaient. Rien ne rehaussera
le tarif de mes nuitées obscènes déboursées à300 Dirhams.
Parfois à 200 Dirhams.
J'agrippe le volant de ma berline, que je chauffe promptement avec
une substance saugrenue. Ne me scrute pas, toi ma déduction. Ingérés aux drogues russes funestes, je suis ardent d'excitations.
Quelle route dois je prendre pour chevaucher mes limites? Peut être celle de ma
tombe bleu? J' écoute avec la jouissance de ma mémoire " Je veux
qu'on baise sur ma tombe", enjôlant l'attention des poteaux électriques, afin d'empoigner
la fin de toute une vie. Certainement au travers de ma philosophie. Exalté par la mouillure des crépuscules, je m'alcoolise
fléchis et recules. Je provoques ma destinée,
et je frémis sous ses dilections
absurdes. Oui d'une absurdité infinie, entichant d'une immense souffrance, les
touffeurs de toutes mes aliénations. On
disait partout que j'étais fou, et je le pensais aussi fortement que toutes ces
salopes. Je m'avance adroitement dans une ruelle mélancolique, flétri par la suavité
d'un sperme acerbe. Acerbe, tout comme l'expiration de mes âmes chagrinées.
Sous la lueur de leurs ombres, des prostituées valsent en toute harmonie avec la frénésie de mes démences. Des démences assez
rétives, qui profilèrent en moi des couleurs allant du rouge au noir. A genoux,
avec la fraicheur de Valentine, elles allèchent
leurs affichions par des verges exténuées
du temps. Des verges harassées par des
divagations , des crétinismes, et même des aérations.
Hallelujah !!
Wowwwwww tu les dépasses tous, je voulais dormir mais ton récit m’empêche de le faire. Tu es la plus belle plume que je connais en tout cas au Maroc continue a nous faire pleurer merci beaucoup Yamna
RépondreSupprimerj'ai les larmes aux yeux......
RépondreSupprimerc le texte le plus charge en emotion que j'ai pu lire et c'est un texte que je comprends bien pacqu'il me parle trop. j'ai a un moment de ma vie ressenti la meme chose et c'est vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment touchant, mais qui estes vous yamna joe??????????????
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